La Sigillée
En archéologie la sigillée est une céramique fine destinée au service de la table caractéristique de l’Antiquité romaine. Elle se caractérise par un vernis rouge grésé cuit en atmosphère oxydante, plus ou moins clair et par des décors en relief, moulés, imprimés ou rapportés. D’où le nom de la terre sigillée venant de «sigillum », qui signifie sceau, cachet.
En céramique contemporaine le terme sigillée est utilisé pour les techniques utilisant ces vernis ou engobes fines.
Ces engobes sont des argiles dont on a gardé les particules les plus fines (par décantation, lévigation…).
Les engobes sigillées selon leur degré d’affinage, leur épaisseur, la température, l’ atmosphère et le type de cuisson ont de multiples propriétés utilisées par différents céramistes, comme leur vitrification ou au contraire une très bonne réaction à l’enfumage (noir enfumé) l’accentuation de l’effet du polissage du tesson, une forte sensibilité aux variations d’atmosphères de cuisson et du coup aux cuissons aux bois…
Exemple de sigillée contemporaine,
un bol d’Allan Desquins